Les fondements de la comptabilité générale
Section III : Les fondements de la comptabilité générale
I- Définition
La comptabilité est un système d’organisation de l’information financière permettant de saisir, classer, enregistrer des données de bases chiffrées et de fournir après traitement appropriée, un ensemble d’informations destinées aux différents utilisateurs. Elle est également une méthode de synthèse dans la mesure où elle conduit enfin de période à l’établissement des états de synthèses :
- Le bilan (BL);
- Le compte des produits et charges (CPC) ;
- L’état des soldes de gestion (ESG) ;
- Le tableau de financement (TF) ;
- L’état des informations complémentaires (ETIC).
II - Plan comptable
La comptabilité des entreprises est organisée conformément aux dispositions du plan comptable général des entreprises (PCGE) (Dahir du 25 décembre 1992). Le code Générale de normalisation comptable a prévu un ensemble de règles et de modalités permettant de tenir correctement la comptabilité en respectant les principes comptables fondamentaux et les méthodes d’évaluation et d’obtenir ainsi une image fidèle de la situation de l’entreprise.
III - Les principes comptables fondamentaux
Les entreprises doivent établir des états de synthèse qui donnent une image fidèle de leur patrimoine, de leur situation financière et de leurs résultats. Pour obtenir cette image fidèle, l’entreprise doit respecter un certain nombre de règles qui sont la base d’un langage commun : Les principes comptables fondamentaux.
Ces principes sont au nombre de sept :
1] continuité d’exploitation
Les comptes de l’entreprise sont tenus dans une perspective de poursuite normale de l’activité. Il est abandonné si les conditions de cessation totale ou partielle de l’activité sont réunies. Il implique que les biens de l’entreprise soient évalués en fin d’exercice pour leur valeur d’utilité et non pour leur valeur de liquidation comme si l’entreprise cessait son activité
2] Permanence des méthodes
L’entreprise établit ses états de synthèse en appliquant les mêmes règles d’un exercice à l’autre.
3] Coût historique
La valeur à laquelle est inscrite un bien reste fixe quelque soient les éventuelles dépréciations monétaires intervenues par la suite .
Ex. du matériel de transport
1990=10000 ı
2003=15000
N.B. Sur le bilan inscrire la valeur au prix d’achat, on n’a pas le droit de substituer une valeur par une autre.
4] Spécialisation des exercices
Les charges et les produits de l’exercice doivent être rattachés à l’exercice qui les concernent effectivement. Toute charge ou produit connu au cours d’un exercice mais se rattachant à un exercice antérieur, doit être inscrit dans l’exercice en cours ; Toute charges ou produit comptabilisé au cours de l’exercice et se rattachant aux exercices ultérieurs doit être inscrit dans un compte de régularisation.
5] Prudence
Dès qu’une charge est probable, elle doit être enregistrée en comptabilité. Un produit n’est enregistré que lorsqu’il est certain.
ex. :
15 novembre 2003 :
achat de 10 actions Maroc Télécom 12Dh = 120 Dh
le 31 décembre 2003 :
Clôture l’action MT vaut 10Dh = 100 Dh soit une perte de 20 Dh
Cette perte de 20 Dh doit être traduite en comptabilité sous forme de provisions mais qui interdit de comptabiliser les gains simplement virtuels.
6] Clarté
Les opérations et informations doivent être inscrites dans les bonnes rubriques sans compensation entre elles.
7] Importance significative
Les états de synthèse doivent révéler tous les éléments dont l’importance peut affecter les évaluations et les décisions.
IV - Le mécanisme de la partie double
Dans la pratique comptable :
- Le côté gauche, réservé aux emplois, est appelé : débit.
- Le côté droit, réservé aux ressources, est appelé : crédit.
D’où la notion du compt
1- Définition
Le compte est un tableau contenant deux colonnes : une à gauche appelée débit (D), et une à droite appelée crédit (C).
Le compte est donc présenté sous la forme schématique suivante :
Le solde d’un compte est la différence entre le total des sommes inscrites au débit et le total des sommes inscrites au crédit.
► Si le total du débit est supérieur au total du crédit, le solde est débiteur (SD). Ce solde doit être inscrit au crédit du compte.
Exemple 1
1) Achat d’un matériel informatique par chèque bancaire à 15.000 DH
2) Ventes de marchandises à 90.000 DH par chèque bancaire.
3) Achat d’un matériel de transport à 20.000 DH par chèque bancaire.
T.A.V : Présenter le compte banque en calculant son solde :
► Si le total du débit est inférieur au total du crédit, le solde est créditeur. Ce solde doit être inscrit au débit du compte.
Exemple 2
1) Achat d’un terrain par chèque bancaire (170.000) DH.
2) Ventes de produits finis (100.000) DH chèque bancaire.
3) Ventes de marchandises (20.000) DH par chèque bancaire.
T.A.V : Présenter le compte banque en calculant son solde :
1) Achat d’un matériel de bureau en espèce 5.000 DH.
2) Virement de la banque pour alimenter la caisse 5.000 DH.
T.A.V : Présenter le compte caisse en calculant son solde :
I- Définition
La comptabilité est un système d’organisation de l’information financière permettant de saisir, classer, enregistrer des données de bases chiffrées et de fournir après traitement appropriée, un ensemble d’informations destinées aux différents utilisateurs. Elle est également une méthode de synthèse dans la mesure où elle conduit enfin de période à l’établissement des états de synthèses :
- Le bilan (BL);
- Le compte des produits et charges (CPC) ;
- L’état des soldes de gestion (ESG) ;
- Le tableau de financement (TF) ;
- L’état des informations complémentaires (ETIC).
II - Plan comptable
La comptabilité des entreprises est organisée conformément aux dispositions du plan comptable général des entreprises (PCGE) (Dahir du 25 décembre 1992). Le code Générale de normalisation comptable a prévu un ensemble de règles et de modalités permettant de tenir correctement la comptabilité en respectant les principes comptables fondamentaux et les méthodes d’évaluation et d’obtenir ainsi une image fidèle de la situation de l’entreprise.
III - Les principes comptables fondamentaux
Les entreprises doivent établir des états de synthèse qui donnent une image fidèle de leur patrimoine, de leur situation financière et de leurs résultats. Pour obtenir cette image fidèle, l’entreprise doit respecter un certain nombre de règles qui sont la base d’un langage commun : Les principes comptables fondamentaux.
Ces principes sont au nombre de sept :
1] continuité d’exploitation
Les comptes de l’entreprise sont tenus dans une perspective de poursuite normale de l’activité. Il est abandonné si les conditions de cessation totale ou partielle de l’activité sont réunies. Il implique que les biens de l’entreprise soient évalués en fin d’exercice pour leur valeur d’utilité et non pour leur valeur de liquidation comme si l’entreprise cessait son activité
2] Permanence des méthodes
L’entreprise établit ses états de synthèse en appliquant les mêmes règles d’un exercice à l’autre.
3] Coût historique
La valeur à laquelle est inscrite un bien reste fixe quelque soient les éventuelles dépréciations monétaires intervenues par la suite .
Ex. du matériel de transport
1990=10000 ı
2003=15000
N.B. Sur le bilan inscrire la valeur au prix d’achat, on n’a pas le droit de substituer une valeur par une autre.
4] Spécialisation des exercices
Les charges et les produits de l’exercice doivent être rattachés à l’exercice qui les concernent effectivement. Toute charge ou produit connu au cours d’un exercice mais se rattachant à un exercice antérieur, doit être inscrit dans l’exercice en cours ; Toute charges ou produit comptabilisé au cours de l’exercice et se rattachant aux exercices ultérieurs doit être inscrit dans un compte de régularisation.
5] Prudence
Dès qu’une charge est probable, elle doit être enregistrée en comptabilité. Un produit n’est enregistré que lorsqu’il est certain.
ex. :
15 novembre 2003 :
achat de 10 actions Maroc Télécom 12Dh = 120 Dh
le 31 décembre 2003 :
Clôture l’action MT vaut 10Dh = 100 Dh soit une perte de 20 Dh
Cette perte de 20 Dh doit être traduite en comptabilité sous forme de provisions mais qui interdit de comptabiliser les gains simplement virtuels.
6] Clarté
Les opérations et informations doivent être inscrites dans les bonnes rubriques sans compensation entre elles.
7] Importance significative
Les états de synthèse doivent révéler tous les éléments dont l’importance peut affecter les évaluations et les décisions.
IV - Le mécanisme de la partie double
Dans la pratique comptable :
- Le côté gauche, réservé aux emplois, est appelé : débit.
- Le côté droit, réservé aux ressources, est appelé : crédit.
D’où la notion du compt
1- Définition
Le compte est un tableau contenant deux colonnes : une à gauche appelée débit (D), et une à droite appelée crédit (C).
Le compte est donc présenté sous la forme schématique suivante :
Débit (D) | Crédit (C)
---------------------
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En termes comptable, le principe de la partie double signifie que chaque opération de l’entreprise entraîne au moins un compte débité et un compte crédité. Ceci implique que :
Total débits = Total crédits
2- Calcul des soldes d’un compteLe solde d’un compte est la différence entre le total des sommes inscrites au débit et le total des sommes inscrites au crédit.
► Si le total du débit est supérieur au total du crédit, le solde est débiteur (SD). Ce solde doit être inscrit au crédit du compte.
Exemple 1
1) Achat d’un matériel informatique par chèque bancaire à 15.000 DH
2) Ventes de marchandises à 90.000 DH par chèque bancaire.
3) Achat d’un matériel de transport à 20.000 DH par chèque bancaire.
T.A.V : Présenter le compte banque en calculant son solde :
► Si le total du débit est inférieur au total du crédit, le solde est créditeur. Ce solde doit être inscrit au débit du compte.
Exemple 2
1) Achat d’un terrain par chèque bancaire (170.000) DH.
2) Ventes de produits finis (100.000) DH chèque bancaire.
3) Ventes de marchandises (20.000) DH par chèque bancaire.
T.A.V : Présenter le compte banque en calculant son solde :
► Si le total débit est égal au total crédit, ce solde est nul.
Exemple 31) Achat d’un matériel de bureau en espèce 5.000 DH.
2) Virement de la banque pour alimenter la caisse 5.000 DH.
T.A.V : Présenter le compte caisse en calculant son solde :
Le compte caisse présente un solde nul.
► ouvrir un compte, c’est y inscrire la première opération effectuée.
► Arrêter ou fermer un compte, c’est calculer et y inscrire le solde.
► Rèouvrir (un compte non soldé) ; c’est inscrire le solde (dégagé au moment de la fermeture) du côté de sa nature) avec la mention ‘’ à nouveau’’.
-Après réouverture d’un compte, les sommes portées au débit ou au crédit sont appelées mouvements débits ou mouvements crédits.